Les pilules contraceptives sont catégorisées selon ce qu'on appelle « génération ». En vérité, il s'agit de la qualité du ou des progestatifs utilisés dans leur fabrication. A ce propos, le terme « génération » fait référence aux évolutions consécutives de l'élaboration des comprimés contragestifs oraux. On parle alors de la composition mais aussi du dosage de progestatif et d'oestrogène en même temps. Les risques pour la santé et les effets secondaires diffèrent selon la catégorie à laquelle appartient la pilule contraceptive.
La 1ère catégorie
C'est en 1960 qu'apparaissent les pilules de la 1ère génération. Ces dernières contiennent une forte dose d'oestrogène. Les effets secondaires sont très présentes.
- les nausées.
- le gonflement des seins.
- les troubles vasculaires.
- les migraines.
De nos jours, seul Triella est la pilule de 2ème génération encore en vente, notamment en France.
La 2ème catégorie
La vente des pilules de 2ème génération a vu le jour vers les années 1970 et 1980. Elles contiennent des progestatifs (lévonogestrel et norgestrel). La modification de la composition a permis de réduire les effets notoires causés par les premières. Cependant, les risques de thromboses veineuses sont toujours présents dans la liste des effets secondaires.
Les pilules de 2è vague et leurs effets
Il existe 7 pilules de 2ème génération toujours en vente. Ces dernières possèdent également des version générique.
- Tronordiol (Amarance, Daily, Evanecia et Perleane en sont les génériques).
- Minidril (Ludeal et Zikial sont les versions génériques).
- Adepal (Pacilia est la générique).
- Optilova.
- Stediril.
- Lovavulo et Leeloo.
Pilules Minidril et Leeloo
Parmi les pilules de 2ème vague figurent Leeloo et Minidril. Toutes les deux contiennent un dérivé de synthèse de la progestérone qui est le lévonogestrel. La formule de ces deux contraceptifs ont permis de diminuer les conséquences secondaires relatifs aux pilules de 1ère génération. Leur dosage est monophasique. Cela signifie que tous les comprimés d'une même plaquette renferment la même dose de progestatifs ou d'oestrogènes. Ce qui n'est pas le cas des gélules biphasiques ou triphasiques de 2e catégorie.
Toutefois, la prescription des comprimés anticonceptionnels de 2è génération se fera au profit d'une prévention d'une grossesse. Cela est dû au risque d'accident thromboembolique inférieur à celui des pilules de 3ème et 4ème évolutions.
Cas de Minidril
La consommation de Minidril peut entrainer l'apparition de nombreux effets notoires. On citera notamment les nausées et les vomissements, une perte ou une prise de poids, la distension ou la douleur au niveau des seins, les jambes lourdes ou un changement d'appétit. La prise de cette médication contraceptive peut par ailleurs provoquer une absence des menstruations ou au contraire des saignements entre les règles. La perte de la libido et la nervosité sont autant de changements possibles avec ce médicament.
Concernant Leeloo
En ce qui concerne la prise de Leeloo, les risques les plus récurrents sont la variation de l'humeur et la modification du poids. Elle est également responsable de vertiges, de troubles visuels et de somnolence. Chez certaines femmes, il peut se manifester des troubles gastro-intestinaux, des infections vaginales et de l'acné. Les distensions mammaires, les sécrétions au niveau des glandes mammaires ainsi que les douleurs pendant les menstruations sont d'autres effets secondaires à prendre en compte.
Consultation médicale
La prise d'une contraception orale nécessite l'avis favorable d'un médecin. Dans un premier temps, la patiente fera un bilan de santé pré-contraception afin d'éloigner tout risque de contre-indications. Ensuite, le médecin pourra établir une ordonnance. En effet, la délivrance d'une pilule contraceptive doit se faire sur présentation d'une prescription médicale.
On peut par ailleurs opter pour une autre méthode anticonceptionnelle dans le cas où les comprimés contragestifs ne peuvent pas être pris pour des raisons de santé. Il existe aujourd'hui les dispositifs intra-utérins ainsi que les stérilets. On a la possibilité d'opter pour les implants sous-cutanés ou encore les injections. Le médecin pourra en outre proposer les patchs transdermiques sans oublier les anneaux ou les diaphragmes.
Dans tous les cas, un bilan de santé devra être effectué avant la prise d'une contraception. Il faut également signaler au médecin les maladies et autres antécédents familiaux. Ceci afin de palier à un risque mortel. Par ailleurs, si un signe inhabituel se manifeste au cours du traitement hormonal, il faut en vaiser le médecin afin de pouvoir conseiller sur la démarche à entreprendre notamment celle de cesser de prendre la médication immédiatement.