Les risques avec les pilules de la 4ème génération

On parle de génération de pilule quand on fait référence au type d'hormones utilisées dans leur fabrication. C'est ainsi qu'on classe les pilules contraceptives en diverses vagues, allant de la 1ère à la 4ème en passant par la 2è et la 3è.
Dans certains pays comme la France, différentes catégories de cachets sont en vente. « Génération » se réfère à l'évolution de la composition des cachets ainsi que leur dosage en termes de progestatifs et d'oestrogènes. C'est pour cette raison également que les risques sanitaires et les impacts secondaires relatifs associés à leur consommation dépendent de la vague à laquelle elles appartiennent (ces comprimés).
Ci-après une liste de quelques marques de pilules de 4ème génération (catégorie).

  • Yaz.
  • Zoely
  • Qlaira.
  • Rimendia.
  • Belanette.
  • Belara.
  • Convuline.
  • Jasminelle continu.
  • Jasminelle.
  • Ethinyl/Drosp. Bgao.
  • Jasmine
  • Drospibel.

Dans certains cas, les pilules de 4è génération renferment un faible dosage d'oestrogènes et de progestatifs. Par exemple Jasmine ou encore Yaz et Jasminelle. Ce sont des contraceptifs oraux de la dernière catégorie mais dont les expositions accrues en accident thremboliques veineux ou artériels sont assez communs.

Indications et contre-indications

Indications

A la base, les médications de la 4ème vague sont indiquées pour empêcher une grossesse non désirée. Elles sont donc prescrites dans ce cadre.Cependant, seul un médecin et un bilan de santé pré-contraception pourront déterminer si la patiente peut prendre ce genre d'anticonceptionnels dans les meilleures conditions.

Contre-indications

La principale contre-indication relative à la prise des pilules de la 4è génération est le risque d'accident thromboembolique qu'elles pourraient causer. Les plus dangereuses sont celles qui contiennent de la drospirénone (progestatif). En effet, il existe un sur-risque thromboembolique compartés aux contraceptifs provenant de la 2e évolution.
Jasminelle et Yaz sont les deux marques qui sont les plus concernées par ce sur-risque. Il en est de même pour les autres comprimés qui renferment de la drospirénone tels que Convuline, Belanette, Jasmine, Drospibel, Rimendia, ou encore Biogaran et Biogaran Continu.

Exemples de pilule 4è vague

Zoely

C'est un contraceptif particulier : Zoely est effectivement un anticonceptionnel monophasique. Le dosage des capsules est donc identique. Il est constitué d'estradiol (oestrogène : hormone naturellement présent chez la femme). Mais il renferme aussi de l'acétate de nomégestrol qui est un dérivé de la progestérone.
Les effets notoires les plus courants sont les bouffées de chaleurs et la poussée d'acné. Certaines femmes peuvent aussi souffrir de modification de l'appétit et d'une raréfaction des règles. Beaucoup deviennent irritables à cause de la consommation de ce contraceptif, tandis que d'autres subissent des maux de tête, des nausées mais perdent également de leur libido. On notera aussi une récurrence de prise de poids, de tensions mammaires et de sécheresse vaginale.

Yaz et Jasmine

Pour ce qui est de Yaz et Jasminelle, deux pilules de la 4ème génération, leur composants principaux sont la drospirénone (progestatif) et l'éthinylestradiol (dérivé synthétique de l'estradiol). Généralement, les conséquences néfastes concernent les douleurs abdominales et les maux de tête. La poussée d'acné ainsi que le gain de poids sans oublier les saignement entre les règles sont autant d'effets notoires qu'elles pourraient engendrer.
Cependant, certains effets indésirables sont moins fréquents. A titre d'exemple les fourmillements, la sécheresse au niveau du vagin, la nervosité ou encore les réactions allergiques.

Recommandations médicales

Afin de palier ou du moins limiter les risques qui sont reliés à l'absorption de gélules contraceptives combinées, certaines institutions sanitaires telles que l'Académie de médecine en France recommande préconise de diminuer leur usage. Ceci concerne notamment les femmes âgées entre 35 et 40 ans ainsi que chez les patientes obèses. Il est également conseillé aux médecins de ne plus les ordonnance en premier recours. Cela, à cause d'un risque développé de thrombose veineuse comparé aux pilules de la 2e catérgoerie. Les gélules de 2nde catégorie seront donc préférablement prescrites en première intention. A moins qu'il n'y ait des contre-indications.
Il convient aussi de rappeler que la contraception oestroprogestative est l'une des principales causes de thrombose veineuse chez les femmes en âge de procréer. Par ailleurs, ces thrombroses peuvent s'aggraver en embolie pulmonaire.
Les médecins sont donc tenus de faire faire à leurs patientèles une série d'examen et d'auscultations pour déceler les problèmes de santé afin qu'il y ait le moins de dangers encourus. En outre, les patientes sont conseillées de toujours signaler à leur médecin traitant leurs antécédents familiaux concernant la santé pour éviter tous les dangers associés à la prise de contraceptif.



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