Les risques avec les pilules de la 3ème génération

Les pilules contraceptives sont des médicaments. En tant que telles, elles doivent être consommées uniquement après avis favorable d'un médecin généraliste ou d'un gynécologue. En outre, s'agissant d'une médication avec des principes actifs relativement tolérées par les femmes, il convient de faire un contrôle médical pointu afin de savoir si l'organisme est capable de le supporter sur le moyen terme. En effet, la consommation de certaines substances dans ces cachets peuvent engendrer des allergies parfois même de graves problèmes de santé. Il est donc recommandé de tout connaitre sur ces dernières avant une cure régulière. Par ailleurs, toutes les pilules ne se valent pas. D'où l'intérêt d'en savoir davantage sur leur composition et leur génération d'appartenance.

Composition

La composition des pilules contraceptives a subi diverses améliorations. Chaque période d'évolution a été nommée « génération ». D'où la raison pour laquelle, les gélules sont classées selon leur génération d'apparition. Il y a donc une première, une deuxième, une troisième et une quatrième génération.

Notions de génération

Le classement des pilules de contraception permet de les différencier entre elles. Cette différence se situe au niveau de leur formule et du dosage de leurs composantes.

  • oestrogrène.
  • progestatifs.

Les risques et les effets secondaires sont également évalués selon cette notion de génération.

Liste des capsules contraceptives

Ci-après la liste des pilules de la 3ème génération :
  • Effiprev.
  • Cilest.
  • Minulet.
  • Optinesse.
  • Desobel.
  • Sylviane.
  • Phaeva.
  • Varnoline continu.
  • Moneva.
  • Carlin.
  • Minesse.
  • Desogesterel.
  • Gestodene.
  • Felixita.
  • Getdone.
  • Mercilon.
  • Triafemi.
  • Melodia.
  • Varnoline C.
  • Tri-Minulet.
  • Tricilest.
  • Desogest. Ethin. BGA.
  • Edenelle.
  • Cerazette
  • Efezial.
  • Harmonet.
  • Meliane.
  • Perleane C.
  • Cycleane.

Type de progestatif utilisé et les dangers

Les pilules de la 3ème génération mais également celle de la suivante sont des cachets anticonceptionnels avec une molécule progestative plus récente que celles des vagues précédentes. Le progestatif de la 1ère catégorie s'appelle « noréthistérone » tandis que celui de la seconde se nomme « noregestrel ».

La phlébite

L'effet secondaire le plus redouté entrainé par la consommation de contraceptifs oraux est la phlébite. Il s'agit en réalité d'un caillot de sang qui obstrue une veine. Celui-ci se trouve généralement dans le mollet. Le caillot peut dans certains cas migrer vers un poumon. Il y a donc des risques d'embolie pulmonaire. Cependant, ce caillot peut se former au niveau du coeur ou du cerveau et qui provoque par la suite un AVC.

Risque de phlébite

Selon des études scientifiques menées dans ce cadre, les comprimés de première et deuxième génération sont celles qui représentent le moins de risque de phlébite. Ceux de le la troisième multiplient par deux voire par quatre cette exposition risquée.
Une grossesse multiplie le risque de phlébite par six.

Démarche à suivre avec la pilule de 3è vague

La mention de la génération est rarement citée sur la boîte ou la plaquette. Toutefois, on peut demander au pharmacien ou à son gynécologue. Si la femme a été sous le même traitement depuis longtemps, elle n'a pas beaucoup de soucis à se faire. Elle peut demander à son gynécologue pour en discuter lors de son prochain rendez-vous.
Généralement, les autorités médicales se sont mises d'accord sur la prescription des pilules de deuxième génération en priorité. Pour les patientes qui sont traitées avec les pilules de la 3ème génération, un bilan de santé devra être fait pour peser le pour et le contre. Chaque patiente est également tenue de signaler tout antécédent de phlébite au sein de leur famille. Dans tous les cas, le tabac et la contraception orale font mauvais ménage après 35 ans. Si néanmoins, la femme ne souffre pas de diabète ou d'hypertension artérielle, elle peut déroger à cette règle de base et consommer les comprimés de la 2nde vague. Par ailleurs, l'obésité et la pilule ne doivent pas être mélangées.
Cependant il existe d'autres formes de contraception. Le patch transdermique et l'anneau vaginal comportent également des risques de phlébite, tout comme les capsules de la 3è vague. Une récente étude a permis également de démontrer qu'il en est de même pour les implants. Les dispositifs intra-utérins ainsi que les injections sont autant de méthodes contraceptives qu'on peut opter. A condition bien évidemment de consulter un médecin. Par ailleurs, la mise en place d'un implant, la réalisation des injections et la pose d'un stérilet doivent être effectués dans un centre médical.
Il ne faut pas oublier que les moyens contraceptifs sont censés protéger d'une grossesse non désirée. Seuls les préservatifs permettent de prévenir une fécondation mais aussi les infections et les maladies sexuellement transmissibles. C'est le meilleur allié notamment pour éviter tout risque de contamination et les grossesses imprévues.



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