Il existe différentes sortes de méthode de contraception. Il y a les injections et les implants d'un côté et d'un autre les dispositifs intra-utérins. On citera également les pilules contraceptives qui figurent parmi les techniques orales les plus répandues. Après le stérilet et les piqûres, la gélule est sans doute la meilleure méthode pour se protéger d'une grossesse non désirée. Les comprimés anticonceptionnels sont légions. De ce fait, il convient avant tout de demander l'avis d'un médecin avant d'en consommer. Sachant qu'il existe par ailleurs différents types de dosage, l'idéal est de prendre rendez-vous avec un gynécologue pour pouvoir consommer le contraceptif en toute sécurité.
Mikroval est une marque de pastilles anticonceptionnelles microdosées. On l'appelle aussi micropilule. Elle est indiquée dans le cadre de la contraception orale et de l'interruption de grossesse. Son actif principal est le lévonogestrel.
La plaquette contient 21 comprimés. La femme doit avaler un cachet par jour, sans halte à heure fixe. Le meilleur choix est d'absorber le dragé vers le moment du dîner pour ne pas l'oublier. Il faudra respecter 24 heures entre 2 comprimés.
La 1ère gélule doit être prise le 1er jour des menstruations. Le 1er dragé de la tablette suivante doit absolument être prose le lendemain de la date de la dernière gélule de la plaquette précédente. Ceci dans le but de garantir un maximum d'efficacité.
Commencer Microval
Toutes les femmes pouvant consommer la contraceptif progestatif microdosé peuvent absorber la pilule Microval. Par ailleurs, il est possible de changer pour Microval selon les circonstances. Néanmoins, le gynécologue pourrait demander à la patiente de faire un examen de santé afin de savoir si elle peut réellement être prise sous légonogestrel.
Relais d'une contraception progestative orale
Les femme qui ont déjà été traitées avec un contragestif progestatif peu dosée peuvent entamer leur traitement sous Microval à tout moment. Elles n'ont pas besoin de respecter de pause entre les comprimés.
Changement d'une contraception progestative autre qu'orale
Les implants et les piqûres sont des anticonceptionnels progestatifs, tout comme les patchs transdermiques. On doit prendre le 1er cachet de Microval le jour où la prochaine injection a été programmée. Cependant, il faudra utilisé une méthode complémentaire contragestive durant les 48 heures suivant le début de la cure (préservatif, spermicide).
Modification d'un contraceptif oestroprogestatif oral
Pour celles qui souhaitent changer pour la pilule Microval, elles doivent directement prendre le 1er comprimé le lendemain de la consommation de la dernière gélule de leur traitement précédent.
Mikroval après accouchement ou IVG
On peut utiliser le cachet de Microval avant-même que les règles se manifestent après un accouchement. Dans le cas où la thérapie a commencé après le 21ème jour suivant la délivrance, il faudra utiliser une anti-conception supplémentaire locale pendant au moins une semaine.
Après un avortement du 1er trimestre, il faut démarrer la cure immédiatement. Aucune technique contraceptive complémentaire n'est utile.
Oublier d'une pastille
Il n'y a aucun risque de grossesse si l'oubli ne dépasse pas trois heures. Par ailleurs, il est conseillé de mettre un réveil sur le téléphone mobile pour rappeler l'heure de prise du médicament. Dans ce cas, voici ce qu'il faut faire.
- Avaler la gélule dès que possible.
- Continuer le traitement en prenant la cachet suivant à l'heure habituelle.
- Utiliser un autre méthode pour compléter la barrière contraceptive pendant 7 jours (spermicide, condoms).
Contre-indications et précautions concernant la pilule microdosée
Contre-indications du lévonogestrel
L'utilisation de Microval en contraception nécessite une consultation médicale préalable. En cause : les contre-indications.
- Hépatite ou troubles hépatiques.
- Cancer du sein.
- Hypersensibilité à l'un des composants dont le lévonogestrel.
- Carcinome ou adénome hépatique.
- Saignements génitaux non diagnostiqués.
Précautions d'emploi
Tout antécédent médical doit être signalé au spécialiste médical. Les antécédents familiaux seront également notifiés.
- Accidents thrombo-emboliques veineux ou artériels.
- Aménorrhée prolongées sur deux cycles ou plus.
- Antécédents d'ictère cholestatique e la grossesse.
- Prurit gravidaire.
Comme pour tout traitement médicamenteux, la prise de la pilule contraceptive doit faire l'objet d'une consultation médicale. Pour une première utilisation, la patiente n'aura pas besoin de faire un bilan gynécologique. Un simple contrôle médical fera l'affaire. Toutefois, seul le médecin prescripteur sera en mesure de déterminer les analyses préalables à effectuer avant la consommation de la pastille . En outre, sachant l'existence de différents formats de contraception, il est recommandé de demander des conseils auprès d'un gynécologue ou d'un docteur généraliste ou du moins de celui d'une sage-femme.