Il existe deux grands types de pilules contraceptives : d'une part celles qui se présentent dans des boîtes de 21 comprimés et d'autre part celles dont le conditionnement est de 28 cachets. Pour ce qui est de Zoely, cette dernière est conditionnée en 28 comprimés. On doit les prendre jour après jours sans interruption entre deux plaquettes.
Seuls les comprimés blancs contiennent les principes actifs. Les comprimés jaunes font office de comprimés placebos. Ainsi, un comprimé pelliculé blanc contient trois milligrammes de nomégestrol et deux milligrammes d'estradiol sous forme d'hémihydrate ou une forme de poudre blanche. Cette hormone est conçue naturellement par la glande hypothalamus et hypophysaire de la femme. Ce qui représente un avantage de plus pour la pilule Zoely.
Les comprimés jaunes ont un effet placebo. Ceux-là ne renferment pas de principes actifs contragestifs. Ils servent uniquement de rappel afin de ne faire aucune pause entre deux tablettes. Ainsi il y aura moins de risque d'oubli.
Posologie
Début de prise ou passage après un implant utérin
Lorsqu'on suit un traitement de contraception basé sur la pilule Zoely, il faut terminer chaque plaquette méthodiquement :- On doit d'abord prendre les vingt-quatre comprimés blancs, ceux qui sont actifs, à des heures fixes.
- On prend ensuite les quatre comprimés jaunes restants qui ne contiennent aucun principe actif mais qui permettent de ne pas oublier la prise de pilule quotidienne.
Ainsi, si l'on n'a jamais pris de traitement contraceptif auparavant, la prise de Zoely commence le premier jour des règles. On peut aussi commencer entre le second et le cinquième mais avec un complément contraceptif. Pour les implants ou DIU, il suffit de prendre la Zoely juste après le retrait de l'implant ou au moment de la dernière injection pour un traitement à injection.
Après utilisation d'un traitement hormonal
Pour le cas des pilules combinées, la prise de Zoely devra débuter le jour après la prise du dernier comprimé. Les prises de pilules peuvent être décalées mais à condition que les délais autorisés par le praticien soient respectés.
Si le traitement est un anneau vaginal ou un patch, Zoely se prend après le jour de retrait afin de permettre la continuité de la contraception et d'assurer une certaine efficacité. Cependant, le délai respectable en cas de retard est la date de pose prévue d'un nouveau dispositif.
Apport de l'utilisation de l'hormone naturelle
Que ce soit dans l'alimentation, l'énergie, les matériaux, tout ce qui est bio est louable d'une manière ou d'une autre. Les pilules n'échappent pas à cette règle quand vint débarquer en 2009 Qlaira et la Zoely en 2012. Mais en pratique, les progrès restent encore théoriques. Ainsi, la plupart des médecins s'accordent à dire que la Zoely entraînera moins de risque quant aux affections hépatiques. L'heure est maintenant à l'attente pour qu'un nombre considérable de femmes l'utilisent et que l'on puisse se baser sur une expérience, forte de plusieurs années avant de s'avancer sur les apports positifs des pilules bio comme la pilule Zoely.
L'effet marketing de ces pilules contraceptives bio ont bien marché. Les fabricants ont su donner l'image d'une pilule bio à une pilule qui ne l'est pas complètement en pratique. On sait tous l'attrait qu'a un produit qui est dit sain et naturel. La pilule Zoely n'a pas dérogé à cette règle. En vrai, l'estradiol contenu dans la Zoely est une hormone chimique proche de celle produite par l'organisme humain, et elle n'est en aucun cas naturelle.
Médicalement, un risque est bien présent et peut être envisagé. Cela concerne les pilules de la quatrième génération comme la pilule Zoely. De plus, aucun test n'a certifié que les risques cardiovasculaires sont moindres par rapport aux prédécesseurs. Toujours est-il que les pilules de première génération contenant l'éthinylestradiol n'ont jamais été retirées du marché car elles sont à la fois efficaces et les risques sont connus et globalement maîtrisés. Il y a donc matière à réfléchir.
Il est utile de savoir qu'il existe quatre vagues d'évolution de pilule.
- 1ère génération.
- 2ème vague.
- 3ème génération.
- 4ème catégorie